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En avril 1969, Sylvie Vartan arrive à Téhéran pour une tournée, accompagnée de son fidèle secrétaire Carlos. Elle tombe aussitôt sous le charme de cette voix puissante et du charisme du bel Israélien. Elle ne résiste pas et souhaite le présenter de toute urgence à son producteur Jean Renard. Sylvie lui laisse alors son numéro de téléphone pour le cas où il voudrait tenter sa chance en France.

Suivant ses conseils à la lettre, Mike tente le pari et se retrouve à Paname en juin. Après quelques semaines d’errance, il n’arrive pas à joindre Sylvie partie en tournée. Avec ses derniers dollars en poche, il appelle Carlos de l’aéroport juste avant de repartir. Mais le destin change le cours de l’histoire : Carlos décroche.

Il accepte de l’héberger chez lui et propose une audition chez son producteur. Devant le piano, Mike lance son fameux Summertime devant Jean Renard et Jean-Claude Vannier. Aussitôt, Renard signe pour cinq ans avec Mike. Il lui façonne son look, et change son nom : Brand devient Brant.

 

SYLVIE VARTAN

 

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presse

Avant de chanter, que faisais-tu

Sans vouloir me vanter je crois avoir fait tous les métiers. Je ne pourrais pas tous les citer, la place manquerait certainement.

Si mes souvenirs sont exacts, mon dernier métier a été celui d’assistant de Jonaton Karmon, chorégraphe du grand Music-hall d’Israël avec qui j’ai effectué une tournée d’un an aux U.S.A. C’est d’ailleurs à cette occasion que j’ai pu m’imprégner de ce qui se faisait de mieux dans le show-business américain et qui m’a beaucoup servi par la suite.

Quelle a été ta première chance dans la chanson
Lorsque Sylvie m’a persuadé de venir chanter en France, mais surtout lorsque Jean Renard a écrit pour moi « Laisse moi t’aimer », la première chanson qui a vraiment marché !

Quel est ton meilleur souvenir
Sans aucun doute ma rencontre avec Salvador Dali. Il est, pour moi, l’artiste le plus génial de notre époque

Quel est ton plus mauvais souvenir
Lorsque, en juillet 1969 je suis venu m’installer en FRance sans connaître un traite mot de français. Pendant les sept mois qu’il a fallu pour mon « apprentissage », ça a été une véritable galère. Il est vrai que depuis je me suis parfaitement bien adapté

Quel effet cela te fait-il d’être le point de mire de plusieurs milliers de filles
En tant que garçon, il m’est difficile de ne pas en ressentir une certaine fierté ! Ceci dit, il est des moments ou c’est plutôt encombrant. Il m’arrive de plus en plus souvent, après un gala, de devoir me cacher dans les hôtels sous un faux nom ou de prendre la fuite en quatrième vitesse après un spectacle

Es-tu superstitieux
Je ne le pense pas ! Plutôt fétichiste. Je ne me sépare jamais de mon araignée de caoutchouc (dans ma voiture) et de ma « figa » brésilienne que je porte au bout d’une chaîne autour du cou

As-tu déjà été véritablement amoureux
C’est possible, mais je n’ai jamais eu la possibilité de m’en rendre compte. J’ai toujours été fidèle… à la devise de Napoléon : En amour, la plus grande victoire, c’est la fuite

La beauté est-elle la première chose que tu regardes chez une fille
Pas nécessairement.

Que penses-tu du mariage

Chaque soir, il débute son tour de chant d’une demi-heure par Summertime (de Gershwin), et enchaîne pour son plus grand plaisir tous les tubes du moment : Strangers in the night de Sinatra, Yesterday des Beatles, Only you des Platters, Aretha Franklin, Tom Jones, Elvis… Son répertoire est très vaste : il connaît plus de 300 chansons par cœur.

Tel un véritable juke-box vivant, Mike chante en hébreu, anglais, français et même en italien : A chi (qu’Elvis reprendra en 1976 sous le titre de Hurt) Cuore di Bambina, ou Ciao amore de Luigi Tenco, que Dalida mit à son répertoire après le suicide de Tenco, à l’époque son amoureux. Mike enregistrera plus tard dans cette langue son tube Laisse-moi t’aimer et même en allemand.

Programmé à Broadway, c’est au pays de la « Grosse pomme » qu’il apprend le métier, surtout en regardant les shows télévisés. Son contrat rempli, il quitte le Grand Music-Hall d’Israël, et se fait engager pour cinq mois dans un night-club de Téhéran, le Baccara. Une rencontre inattendue va cependant bousculer son destin.

interview Mike Brant 1974

 SES TENDRES ANNEES

 

LE VRAIE MIKE BRANT

​

EXISTE DANS NOS COEUR

  UN VERITABLE

JUKE-BOX



SALUT LES COPAINS

Chaque soir, il débute son tour de chant d’une demi-heure par Summertime (de Gershwin), et enchaîne pour son plus grand plaisir tous les tubes du moment : Strangers in the night de Sinatra, Yesterday des Beatles, Only you des Platters, Aretha Franklin, Tom Jones, Elvis… Son répertoire est très vaste : il connaît plus de 300 chansons par cœur.

Tel un véritable juke-box vivant, Mike chante en hébreu, anglais, français et même en italien : A chi (qu’Elvis reprendra en 1976 sous le titre de Hurt) Cuore di Bambina, ou Ciao amore de Luigi Tenco, que Dalida mit à son répertoire après le suicide de Tenco, à l’époque son amoureux. Mike enregistrera plus tard dans cette langue son tube Laisse-moi t’aimer et même en allemand.

Programmé à Broadway, c’est au pays de la « Grosse pomme » qu’il apprend le métier, surtout en regardant les shows télévisés. Son contrat rempli, il quitte le Grand Music-Hall d’Israël, et se fait engager pour cinq mois dans un night-club de Téhéran, le Baccara. Une rencontre inattendue va cependant bousculer son destin.

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